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Les Gladiateurs [aides de jeu] Empty Les Gladiateurs [aides de jeu]

Mer 19 Sep 2007 - 21:59
Tien petite définition historique des gladiateurs (Histoire de passez le temp) Hihi

LES GLADIATEURS

Avant que nous donnions une description détaillée des différentes espèces de jeux qu'on donna dans cet amphithéâtre, voyons ce qui a amené les Romains à considérer les combats de gladiateurs. Tout d'abord, les Romains primitifs regardaient la mort non comme une fin, mais comme un passage dans une autre vie. L'idée que la personne vivait dans le tombeau était tant enracinée qu'on plaçait dans le tombeau tous les objets qui auraient pu servir au mort : des habits, des vases, des armes, etc. Sur le tombeau on versait du vin, on plaçait de la nourriture, on sacrifiait des chevaux et des esclaves, croyant qu'en les ensevelissant près de la personne que l'on voulait honorer, ils auraient continué à la servir même morte. Avec le temps, les prisonniers de guerre furent préférés comme victimes pour ces sacrifices.

Plus tard, de plus doux sentiments prévalurent et l'habitude de ces massacres humains fut abandonnée dans les funérailles. On commença par ne plus faire égorger les victimes sur les tombeaux mais par les faire combattre entre elles, leur laissant ainsi une voie de salut dans le meurtre de l'adversaire. Cela parut moins cruel. Puisque l'arme qu'on employait à Rome pour ces duels était une courte épée dite gladius, il en dériva aux combattants le nom de gladiatores (gladiateurs, c'est-à-dire armés de gladius). Après que l'on introduisit ce système, un grand nombre de spectateurs commença à s'assembler autour des bûchers funéraires pour assister aux combats des gladiateurs, qui peu à peu gagnèrent une très grande faveur chez les Romains déjà porté par sa nature et par ses habitudes à des sentiments "martiaux".
La faveur que rencontrèrent les combats changea la vie des gladiateurs. En effet, ils devinrent l'objet de beaucoup de soins de la part de leurs maîtres qui tâchaient d'en faire des athlètes complets. Les faveurs qu'on prodiguait aux gladiateurs étaient si grandes qu'à l'époque impériale celui qui sortait d'un somptueux festin avait l'habitude de dire qu'il avait eu des mets dignes d'un gladiateur. On procurait aux gladiateurs les meilleurs maîtres et tous les moyens nécessaires afin qu'ils puissent apprendre leur art le mieux possible, mais on comprend que toutes ces attentions n'étaient pas prodiguées en faveur du gladiateur, mais en faveur du peuple que le gladiateur devait amuser. Le premier spectacle public de gladiateurs fut donné dans le Forum Boarium en 260 av. J.C. et le goût pour ce genre de spectacle augmenta tout de suite. On introduisit une variété toujours plus grande dans les manières de lutte et dans les armes ; les gladiateurs combattaient à pied, à cheval, enchaînés, etc. Ils eurent des épées en fer, en bois, des dagues, des lances, des javelots, etc. Quelques-uns n'avaient pour leur défense qu'un petit bouclier rond ; d'autres au contraire avaient une armure complète. Enfin les divers groupes de gladiateurs furent distingués en classes avec des noms et des armes différentes, les voici :

Les Secutores étaient armés d'une épée, d'un bouclier et d'une lourde massue ; ils devaient remplacer ceux qui tombaient après une première attaque.

Les Thraces étaient armés comme les guerriers de la Thrace, avec un bouclier rond et avec une épée courte. En général, ils étaient destinés à lutter avec les Mirmillons.

Les Mirmillons prenaient ce nom du poisson mirmille, qu'ils portaient sur le dessus de leur casque, et ils étaient armés comme les Gaulois. Ils avaient aussi un large bouclier, une serpette (ou faucille), une épée courte et une torque (sorte d'armure partielle). Ils étaient mis en lutte avec les Thraces et aussi avec les Retiaires.

Les Retiaires portaient un filet (de là le nom) avec lequel ils tâchaient d'envelopper l'adversaire et ensuite de le blesser avec un trident. Ils avaient une tunique courte en cuir et la tête découverte ou nue.

Les Samnites, appelés ainsi parce qu'ils étaient armés comme les Samnites, se distinguaient surtout par un grand bouclier oblong.

Les Hoplomaques combattaient avec une armure complète. Leur nom signifie "combattants armés" et vient du grec.

Les Provocatores, adversaires des Hoplomaques, étaient eux-mêmes complètement armés.

Les Dimachairi combattaient avec deux dagues, une à chaque main.

Les Caqueari employaient un lacet pour étrangler l'ennemi.

Les Essedari combattaient toujours sur des bigues (sorte de grues très puissantes utilisées dans les ports).

Les Andabatae combattaient bandés et à cheval. Les coups manqués de ces gladiateurs faisaient éclater de rire les spectateurs.

Les Meridiens combattaient à la moitié de la journée durant l'intervalle entre le spectacle du matin et celui de l'après-midi. En général, ils se battaient contre des bêtes féroces et ils utilisaient une épée longue et un bouclier.

Les Incitatores avaient la charge d'inciter les autres à la lutte et de les encourager par des gestes et des cris.

Les Bestiaires combattaient avec des bêtes féroces et donnaient aussi des spectacles de bêtes apprivoisées.

Les Pegmatari prenaient leur nom de la "pegma", sorte de tour qu'on élevait au milieu du Colisée. Au sommet de cette tour on plaçait quelques casques, boucliers et armes destinées en récompense aux vainqueurs. On formait deux équipes : l'une attaquait, l'autre défendait la tour. L'escalade à la tour représentait un vif assaut à une forteresse.

Les Fiscales étaient les gladiateurs à la solde de l'État (fisc). Ils prirent ensuite le nom de Cesariani parce qu'ils combattaient seulement lorsque l'Empereur présidait au spectacle. Ils étaient des combattants d'élite, les plus populaires auprès du peuple à cause de la qualité de combat qu'ils offraient. Ils étaient les "Wayne Gretzski" de la Rome antique.

Les Catervari, étaient recrutés parmi toutes les classes de gladiateurs et on les faisant combattre ensemble : puisqu'ils étaient souvent plusieurs centaines, leurs luttes devenaient de vraies batailles. Cependant ils paraissaient à la fin du spectacle comme dernier numéro du programme et, à ce moment, l'enthousiasme populaire touchait à son comble.

Les Bustuarii, conservant l'ancienne tradition, combattaient à l'occasion de funérailles.

Les Cubiculaires luttaient pendant les festins, de sorte que les convives pouvaient jouir en même temps les plaisirs de la table et les plaisirs de l'arène. Triste époque où un met était considéré plus savoureux et le vin plus exquis si l'on pouvait y ajouter quelques jets de sang humain.

Lorsqu'un gladiateur avait été blessé tous les spectateurs, en remarquant le sang, criaient : hoc habet (il l'a reçu). Si le gladiateur reconnaissait sa défaite, il baissait tout de suite ses armes, mais sa vie dépendait alors de la foule ; s'il s'était conduit en lâche, il était toujours condamné à mort. Les spectateurs, qui étaient les vrais juges de l'arène, donnaient leur verdict en avançant le poing fermé avec le pouce étendu et tourné en bas ou bien en haut, selon qu'ils voulaient la mort ou la vie du gladiateur, du côté de la loge des Vestales qui, après avoir calculé d'un rapide coup d'oeil la majorité donnaient un signe correspondant.

Les gladiateurs vainqueurs recevaient des récompenses qui consistaient en des palmes de lauriers et même des bourses d'argent. Chaque gladiateur qui avait servi dans l'arène pour un "triennat" (période de trois ans) acquérait le droit à la liberté, mais celle-ci pouvait être accordée aussi avant la fin des trois ans après une demande spéciale du peuple.
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