Max. Ich bin Max. Max der Jäger.

Un bruit. Une secousse. Le voile noir de l'inconscience tombe sur les yeux de Max.

Dix minutes plus tard, il s'éveille. Face à lui, dans l’exiguïté de la capsule de rentrée atmosphérique, une manette d'urgence. Il la tire. La capsule s'ouvre. Immédiatement, il saute à terre. Et s'effondre. La chute de la capsule l'a bien secoué. Il souffre, il grogne, se relève tant bien que mal. Et réfléchit. Il n'a sur lui que des sous-vêtements, sa combinaison spatiale, une lame de coude qu'il a pu prendre avec lui et les 3000 Crédits qu'il lui reste de l'achat de la capsule. Il a fuit Jéru précipitemment et a tout laissé derrière lui. Ses armes, ses habits, sa nourriture, son apartement...

J'ai atterri il y a... dix minutes environ, à 10 km au sud-ouest de Zalem. Combien de temps avant que quelqu'un ne vienne ? Les Surfaciens ont bien du apercevoir ma capsule s'écraser. Max réfléchit. Je pourrais m'enfuir vers la cité tout en me cachant. Ou je pourrais rester vers ma capsule, tendre un piège à ceux qui arrivent, les tuer et voler leur véhicule. Ils ne viendront pas à pied, eux.

Max hésite un instant. Puis il se décide. Autant marcher vers Zalem. Il y a cette grande ville-poubelle en-dessous. J'y trouverais du travail. Je marcherais ouvertement vers la ville. Et si quelqu'un vient vers moi, il verra bien que je suis un Künstler, il aura peur, et me conduira à la ville-poubelle.

Max prend la direction de Zalem le sourire aux lèvres.

Procédure de stérilisation ? Quoi ? s'alarme Max. Il voit les énormes lance-flammes et les robots se diriger droit vers lui et la capsule. Une seconde d'hésitation. Il me faut trouver une solution et vite !

Un instant plus tard, il se cache derrière un monticule d'ordure. M'ont-ils vu ?, pense-t-il, apeuré. Il s'accroupit et sent dans sa poche un petit objet solide lui piquer la jambe. Une holocarte ! Il ne se souvient pas d'en avoir emporté une. Se pourrait-il que... Jörg ? Jörg, le mercenaire venu de Mars, similaire à lui mais tellement plus fort et expérimenté. Jörg, un collègue de travail, mais aussi... Un frère d'armes.

Il quitte du regard les deux robots, tente d'allumer la carte et de la lire, fébrile.

Tu parvins à te cacher sans difficultés. Les régulateurs et les bornes n'étaient intéressé que par ta capsule, il ne t'avait pas vu en sortir. Commença alors un séquence de stérilisation où tout fut mis à feu dégageant une forte odeur toxique, il ne faudra pas rester ici trop longtemps.
Lorsque tu allumas l'holocarte, une jeune femme apparue, plutôt belle et athletique du genre Kunstler. La nouvelle Impératrice de Mars, de ce que tu pouvais en juger, elle était aux prises avec un type qui s'était nommé empereur, se réclamant d'une ancienne branche, une bonne partie des raisons de la guerre civile sur Mars.
-TzZzZZ Si vous voyez ça, c'est que je suis en grave danger. Retrouver le Père Loyd. Il se trouve sur Terre dans l'Outland, mais nous avons perdu contact depuis un moment TzZzZ.
Un petit robot, une sorte d'araignée, arriva vers toi et grimpa sur ton épaule. Elle s'était échappée de ton vaisseau un RT 4 qui te collait au basques depuis ton départ de Jéru, comme un chien à son maître.
[Gain pnj RT4 à toi d'en trouver une utilité ou l'améliorer.]

Fasciné, Max est absorbé par la femme qui apparaît sur l'holovidéo. Après avoir écouté une première fois le message, il le repasse. Dès qu'il a vu qu'il s'agissait d'une Künstlerin, il s'est décidé à l'aider, afin d'agir selon les enseignements de son père qui lui répétait souvent qu'un vrai Künstler doit obéissance à ses supérieurs. Et sa beauté a fait chavirer son cœur et n'a fait que renforcer sa détermination. Il lui semble qu'il s'agit de la nouvelle Impératrice de Mars, mais il n'en est plus très sûr. Depuis six ans au moins, son seul lien avec Mars est Jörg der Scharfschütze. Ce qu'il sait cependant, c'est qu'aider l'Impératrice mettra fin à la guerre civile.

Soudain, un robot-araignée grimpe sur son pantalon et s'arrête sur son bras. Ce robot le suit partout depuis Jéru et Max s'y est attaché au fil du temps. Il n'avait pas remarqué que le robot l'avait suivi dans la capsule, mais après tout à ce moment-là il était occupé à fuir. "Süsse Spinne, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?" dit-il au robot. Le robot couine. Max secoue la tête et frotte le dos du robot doucement.

Les robots lance-flammes semblent occupé à brûler la capsule, Max en profite donc pour se lever et et chercher le magasin de fournitures de survie le plus proche. Dans l'Outland... C'est vague... "Ah, les femmes", soupire Max. L'Outland est vaste et Max sait qu'il lui sera dur d'y survivre. Mais il n'en a cure, lui dont le cœur bat désormais pour la Künstlerin. Trouver le Père Loyd... Ça sera pas facile. Je me demande si la carte a les coordonnées marquées dessus ? Max part vers le magasin le plus proche et examine la carte sur le chemin pour trouver les coordonnées du vieux Père.

Pendant qu'il marche et cherche, Max se demande pourquoi la Künstlerin a fait appel à lui, lui qui est traqué par ses ennemis. D’ailleurs, il ne sait même pas qui ils sont. Jörg lui a juste dit qu'ils étaient à ses trousses et qu'il devait fuir Jéru. Alors Max est parti. Qui ça, ils ? Les Jupitériens ? Les Vénusiens ? Le Gang des Rockheads ?

Mais maintenant il est ici et ne laissera certainement pas tomber la femme. D'abord le Père, puis on verra bien.

[utilisation compétence recherche]

Malgré ses efforts, Max a du mal à déchiffrer la carte.
Il réfléchit à toute allure. Autant quitter Poubelle-ville au plus vite et atteindre le Père Loyd. Comment vais-je pouvoir m'orienter dans l'Outland ?
Il attend. Puis se décide. Je vais chercher des informations, demander à quelqu'un, un truc du genre.
Il prend le chemin à sa droite et renifle. Ça pue les ordures cramées.
Il marche tranquillement, Spinne sur ses talons.

Max regarde la foule impressionnante qui s'étale devant lui, méfiant. Il plisse les yeux, fronce les sourcils, et réfléchit. J'ai besoin de quoi en premier ? Dans l'Outland, il y aura sans doute des pillards. Des armes seront les bienvenue dans son arsenal.

Max fait son choix, se pare d'un masque plutôt rassurant (large sourire et ton de la voix chaleureuse) et se dirige vers un marchand d'armes bien gras pour entamer la conversation en langage courant : "Salut, tu vends quoi comme marchandises ?"

-Multimo mass lames.
Te dit il en langage courant de Kuzutetsu. Il te montra son étal avec tout un échantillonnage d'armes blanches à des prix divers et à diverses qualités, la présence de métaux rares dans la décharge devait offrir un qualité d'acier incomparable.
[voir ici pour les prix]